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jeudi 24 janvier 2013

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Vignes
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Extrait du Guide de l’art et de la nature 1985

Vignes 

Sup. 1177 ha. Alt. 240 m. Pop. 80 h.

     Cité en 1126 « Vineae ».  Appartenant à l’évêque de Langres qui le donna à l’église de Moutier St Jean en 1145.  Jehan d’Avout est seigneur de Vignes en 1422.  Cette famille conservera ce fief jusqu’à la Révolution.  L’ermitage de St Ayeul, d’abord prieuré de Moutier St Jean, possédait un petit clos qui produisait un vin réputé.

-          Château de la famille d’Avout, reconstruit au 17ème siècle.  Manoir dit « le prieuré » 16ème siècle : tourelle avec meurtrières et mâchicoulis.  Au hameau de Cormarin, maison avec tourelles

-          Eglise Saint Pierre : porche roman formé d’arcades plein cintre et entouré d’un banc de pierre, portail roman à chapiteaux à crosses avec tympan orné de trilobes et d’une croix, trumeau avec statue de St Pierre 16ème siècle, nef de style ogival 1500, chœur fin 12ème siècle, tour basse et sans style sur le chœur, abside voûtée en berceau, chevet droit percé de trois lancettes, chapelle romane

   

-         
 Croix monumentale 1650 à Cormarin

-          Ancien prieuré de St Ayeul, aujourd’hui maison particulière    

   
Extrait de Villes et Campagnes de l'Yonne de Victor Petit - 1870

 

Village traversé par la route de Savigny en Terre Plaine et Anstrude.- Pop.: 271 habitants, - Superficie : 1 177 hectares. - A 18 Kil.d'Avallon.
Fête patronale : Saint Pierre, 19 juin, à Cormarin; 29 Août à Vignes.
Le village de Vignes, Vineoe au XII siècle, est adossé à une colline isolée dominant de 65 mètres une plaine bordant la rive droite du Serein qu'un brusque détour amène à 1 Kil. des habitations. L'aspect de celles-ci, couvertes en pierres minces pour la plupart, est peu satisfaisant.
A peu de distance d'une petite source, dite la Fontaine-Ronde, s'élève l'église encore entourée du cimetière; elle est sous le vocable de saint Pierre et avait pour patron et seigneur l'abbé de Moustiers Saint Jean. Cette église fort propre, dit Courtépée, lui fut donnée en 1145 par l'évêque de Langres. L'édifice actuel ne semble dater que du XIV siècle (?). Le dallage est composé de nombreuses pierres tumulaires assez anciennes mais très effacées.

Le portail est tout à fait pareil à celui de l'église de Guillon, et semble non-seulement  contemporain, mais encore fait et sculpté par les mêmes ouvriers peu habiles.
La nef est voûtée en pierre à nervures ogivales formant trois travées assez régulières; le choeur et les chapelles des bras de la croix ont un caractère architectural sobre et sévère, et semblent  aussi dater de la fin du XIV siècle; mais l'absence de toute ornementation rend l'appréciation que nous donnons un peu douteuse.   On remarque dans  cette église, de même que dans presque toutes les églises de la contrée, un nouvel autel en pierre sculpté avec beaucoup de soin; style imité du "moyen-âge".
De nombreuses dalles tumulaires, aux légendes en lettres  gothiques, très usées malheureusement  témoignent  de l'importance ancienne de la paroisse nommée Vignes-lès-Guillon dans un acte de donation, daté de 1422, en faveur de "Jehan Davout, escuyer, à présent Seigneur de Senailly en partye" et dont les descendants n'ont pas cessé de résider à Vignes.
 
La fontaine L'Eglise Le Château

Le manoir seigneurial rebâti vers le commencement du XVII siècle s'élève à peu de distances de la Fontaine Ronde : c'est une construction importante, sans ornementation architecturale, que des travaux assez considérables ont modifiée dernièrement.            
Mr l'Abbé Breuillard, dans ses Mémoires historiques, à donné de la famille Davout, de Vignes.
"Jean Davout, seigneur de Senailly (village du canton de Montbard), ayant rendu des services signalés aux religieux de Moustiers-Saint-Jean, en repoussant la garnison Rougemont qui aurait fini par s'emparer de leur abbaye, si par ses conseils il n'eût été resisté à leur entreprise et male volonté, Jehan de Hauterive,  successeur de Simon de Saulx, pour récompenser Jean Davout, lui donna pour lui et les siens avec l'agrément de ses pères, tous les meix, maisons, granges, pressoirs, prés, vignes, terres, jardins, bois, issues rentes et revenus compris dans la donation de Béatrix, de Vignes, à charge pour lui, ses successeurs ou ayants-cause de leur payer annuellement et à perpétuité, au jour et fête de Monsieur Saint-Jean, leur patron, une demi-livre de cire, d'en rendre la foi et hommage, ... etc".  L'acte est du 18 octobre 1422.
"Jean Davout, capitaine de Moustiers-Saint-Jean, fils de Jacques Davout et de Jeanne d'Etaules, Fille de  Gaultrin d'Etaules, fils d'Houdard, dont la ligne remonte aux Miles de Noyers, est mort sans postérité. La généalogie de Vignes lui donne pour successeur, dans cette terre, Jehan Davout, son neveu, fils d'Ithier et de Jeanne de Flavigny.
"L'un des nombreux descendants de Jean Davout, nommé François-Edmé, né à Vignes, le 4 avril 1651, est l'aïeul du Maréchal Davout, prince d'Ekmül, dont on voit la statue à Auxerre.
François-Armand-Nicolas Davout, mort à Vignes, le 17 Juillet 1854, à l'âge de 76 ans, avait épousé, en 1803, Marie-Antoinette de Fresne, dont il a eu cinq enfants : deux filles et trois fils, dont deux sont morts récemment au service de la patrie." (Abbé Breuillard)

Le côté Sud-Est  de la commune de Vignes bord la limite du département de la Côte d'Or.  Dans la région nord et à une distance de trois kilomètres du village se trouve de hameau de Cormarin, situé sur le penchant d'une haute colline, exposée en plein midi, et à la base de laquelle passe un petit cours d'eau prenant sa source au hameau de Ménétreux (Côte d'Or).

Nous retrouvons à Vignes dans la plaine, les calcaires à Ostea arcuata, à mi-côte et sous le village, les marnes du lias supérieur, et au sommet du plateau, les couches Ostrea cymbium, recouvertes, sur les points les plus élevés, par des calcaires blancs et oolitiques.

La population de Vignes était, en 1806, de 338, en 1826, de 299, en 1846, de 320.

 

Exposé du 11 Septembre 2005 par Mr J-L Groguenin, maire.

(Restauration de l'église - Concert de Musique en Voûtes)
 
Vignes - environ 80 habitants avec le hameau de Cormarin
1177 ha (400 ha de terres - 550 ha de prés - 170 ha de bois et le reste en divers)

Vignes du latin Vinae (le vin)

Cormarin du latin Curtis Morini ( le domaine de Morin) 
Habitants : les vinéens.

Géologie

Moins 150 millions d'années
A l'ère secondaire la région était couverte par la mer, c'est la période du jurassique.  De nombreux fossiles témoignent de cette période (ammonites,  gryphées, bélemnites). Durant ces longues années des sédiments se sont déposés avec des calcaires très durs en surface suivis de couches plus tendres (marnes et argilesà. L'érosion par les cours d'eau (Serein et affluents) attaquèrent le plateau calcaire. Quelques endroits resistèrent pour former ce que les géographes appellent les butes témoins (butes de Vignes, Perrigny, Montfault) où on retrouve le plateau calcaire dans leur partie haute.

Moins 500 000 à - 150 000, période paléolithique
Des silex taillés ont été trouvés au lieu dit "sous laveau", ce qui prouve la présence d'homo sapiens congénère de ceux d'Arcy sur Cure dans cette zone (haches, grattoir...). En 1869, un géologue, M.Marlot, recensa un millier de silex sur une surface de 3 à 4 ha; certains vestiges sont conservés au musée de Semur en Auxois.

Moins 10 000 à -5 000, période du mésolithique
Une site important a été découvert par l'archéologue Pierre Moscovino sur Montfault, qui a été classé par la suite et se trouve en zone protégée depuis 1967.

Moins  5 000 à - 2 000, période du néolithique
Des haches, des grattoirs, des perçoirs plus sophistiqués sont retrouvés "sous laveaux". C'est l'âge de la pierre polie.

Histoire

Moins 1 000, période Celte
Les celtes envahirent la Gaule en provenance d'Asie mineure primitive à diverses époques (la plus ancienne remontant à 1 500 avant JC). On retrouve parfois des monuments religieux sous forme de pierre brute plantée debout (menhirs) ou de tables non taillées (dolmens).  Il existait un menhir dans les bois de Pisy appelé "la roche des fées".  On retrouve également la trace de l'occupation celte à Cormarin sous forme de constructions de pierres sèches.  Les Celtes habitaient plutôt les forêts où ils trouvaient abri, eau et nourriture. De cette époque, on a retrouvé en 1869 un vestige exceptionnel a Guillon. Une épée en bronze est au musée d'Avallon datée de 900 avant JC.

Moins 50, époque Gallo Romaine (Alésia 52 avant JC)
Les Gaulois vivaient souvent  dans des cabanes circulaires et enfoncées dans le sol, il en existe un exemplaire parfaitement conservé au lieu dit "la petite craie".
Sous la domination romaine naissent de nombreux villages.  Les villages de Vignes et Cormarin (Vinae et Curtis Morini) témoignent de l'influence romaine.  A cette époque, de nombreuses routes ont été construites.  Il existe aussi des traces d'une importante villa agllo romaine au Thiot sur un terrain de 160 m de long et 80 m de large; on retrouve des sables de granit provenant du mortier, des tuileaux et des poteries variées.

Epoque des Francs
Un fer de lance comme ceux qui accompagnent les sépultures des francs (Clovis 465 - 511) a été retrouvé ruelle Saint Pierre à Vignes.

730 après JC, passage des Sarrasins qui saccagèrent la région.
925, invasion des Normands.
Après une terrible bataille à Quarré les tombes, ils envahissent le secteur et prennent Montréal.

1031 - Grande famine.
Une moine écrivait : "Quand on se fut nourri de bètes et d'oiseaux, pour échapper à la mort, on rongeait les racines, on arrachait l'herbe des ruisseaux, puis on en vint à manger la chair humaine, les forts saisissaient les faibles, beaucoup attiraient les enfants..."

1145 - La paroisse de Vignes qui appartenait jusqu'alors à l'évêché de Langes est donnée à l'abbaye de Moustiers St Jean.  Il n'existait alors qu'une simple chapelle appelée chapelle St Philibert qui aurait été situées dans un clos de 50 m sur 30, longeant à gauche de la rue de l'église et attenant au jardin du manoir aussi appelé le prieuré (actuelle maison Chevillotte).  On a retrouvé à cet endroit un fragment de colonne et des cercueils dont l'un avec des ossements et une boucle de ceinturon en bronze; ce qui ferait remonter  l'édifice à une période voisine de Charlemagne.  Ce sont les moines qui entreprirent  la construction de l'église St Pierre de Vignes aussitôt après la donation de 1145 (Philippe Auguste).

L'abbaye de Moustiers St Jean était très riche avec des possessions sur 17 communes mais est aussi connue pour ses oeuvres au profit du peuple.
Les moines construisirent les château fort de Thizy pour défendre la région et un hôpital à St André et surtout à Moustiers pour les pauvres des 17 villages, existant encore de nos jours et transformé maintenant en maison de retraite.

1314 - La plupart des seigneurs du secteur, dont celui de Montréal, le plus puissant, se liguent contre le Roi de France.

1348 - Peste noire.  Après un été torride en 1348, la peste se répandit.  En 3 à 4 ans, l'Europe perdit un tiers de sa population.  De là naquit un célèbre dicton "en l'an 1349, de cent ne demeurait que 9".

Guerre de Cent ans (1337-1453)
Elle commence en 1337.  Après la défaite de Crécy en 1346, les Anglais arrivent dans notre région en 1358 créant une véritable terreur dans  tout l'Avallonnais en pillant les grains et fourrages qu'ils pouvaient trouver.  Les paysans terrorisés se cachaient  dans les châteaux et laissèrent pendant plusieurs années leurs terres incultes.  Edouard III revient attaquer la région en 1360.  Il y eut une lutte très sanglante à Montréal où les Bourguignons avaient amassé de nombreuses troupes.  Les Anglais étaient basés à Vignes et à Guillon.
Le 10 mars 1360, les sires de Granson et de Longwy établis à Montréal capitulèrent et signèrent un traité avec Edouard III (Traité de Guillon).  Les vaincus devaient donner 200 00 deniers d'or en trois ans, laissez circuler librement les Anglais, soigner et nourrir les malades de l'ennemi et ne pas décacheter les missives.  Edouard III devait rendre Flavigny, libérer les prisonniers et quitter le pays.
17 abbés et prélats, 15 nobles, 7 bourgeois et 6 villes promirent de payer et si une échéance n'était pas honorée, les nobles et les bourgeois jurèrent de se rendre en otages à Londres ou à Calais.  La somme ayant été très dure à réunir, les seigneurs de Granson, de Mirebeau et d'Epoisses se rendirent en otages en Angleterre. La dernière quittance fut honorée le 28 mars 1364.  Il s'ensuivit un période très instable avec des bandes pillards qui s'installaient très souvent à Guillon car la zone était très mal défendue (hommes de l'armée anglaise restés sur place après le retrait d'Edouard III)

1377 - Philippe le Hardi vint à Guillon

1392 - Un habitant de Vignes vint attaquer le curé de Guillon avec une épée, il but son vin et emporta une table à jouer aux taubles (échiquier) et repartit sans blesser le curé...
 

1416 - Par un acte du 12 juin 1416, Dame Béatrix, veuve d'un écuyer du roi qui se nommait "Bridoul de Plestin", qui n'avait pas d'enfants, donna toutes les propriétés qu'elle possédait à Vignes à l'abbaye de Moustiers St Jean (meix, maisons, granges, vignes, terres, rentes et revenus).  En contrepartie, elle recevra l'usufruit de ses biens et il sera célébré une messe en l'église de Vignes au jour et fête de Monsieur St Jean en sa mémoire et à perpétuité.

1418 - Guerre entre les Bourguignons et les Armagnacs qui représentaient la maison d'Orléans.  Les Armagnacs pillent tout le secteur et brûlent l'église et le château de Guillon.  Jean sans Peur est assassiné en 1419, ce qui pousse les Bourguignons à s'allier définitivement avec les Anglais.  Les Armagnacs s'installent dans tous les forts envahis, en particulier le fort de Rougemont au bord de l'Armançon. Troupes dites garnison de Rougemont attaquèrent les moines de Moustiers St Jean qui réclamèrent l'intervention de Jean d'Avout, Seigneur de Senailly et capitaine de Moustier St Jean.  Avec son aide, ils repoussèrent l'envahisseur.  En récompense de cette aide, les moines cédèrent l'intégralité de la donation de Dame Béatrix à Jean d'Avout par une acte du 18 octobre 1422, à charge pour lui de donner chaque année de la cire.

La famille s'établit alors à Vignes.  C'était une famille militaire et selon le diction bourguignon "Quand naît un Davo, une épée sort du fourro".  Ce nom de d'Avot vient du nom d'un village situé dans le canton de Grancey le château en Côte d'Or.
C'est à  cette époque que le château de Vignes fut construit, on a  retrouvé inscrite sur un carreau dans une chambre la date de 1424.  A noter que la tour située à coté semble plus ancienne.  C'était alors la forteresse de Prey.

La région fut alors envahie par des bandits appelés "les écorcheurs" dont le plus célèbre était Fortepice qui réussit à prendre Avallon en 1432 d'où il ne fut délogé que l'année suivante par Philippe le Bon.  Il vint se réfugier à Guillon.

1434 - Deux parchemins retrouvés au château d'Epoisses témoignent de nombreux problèmes avec les limites entre Toutry et Vignes, malgré un bornage datant de 1271.  La terre de Vignes était de "franc alleu" (non sujette à aucun droit et devoir seigneurial). Certains propriétaires prétendaient que leur territoire se situait sur Vignes pour ne pas payer de droits au Seigneur d'Epoisses.

Charles le Téméraire - 1467 -1477
La région est à nouveau le théâtre de guerres très sanglantes entre Louis XI et Charles le Téméraire, les Bourguignons furent battus et laissèrent plus de 2000 morts.

1524 et 1542   François 1er passe à Guillon pour se rendre à Montréal.

1543  Recensement : 130 habitants à Cormarin et 230 à Vignes

1550  Une partie du château de Vignes brûle (accident ou pillage ?)

1556 - 1589  Guerre de religions.
Après de nombreuses exécutions d'hérétiques par les catholiques, les protestants (hugenots) s'organisèrent en envahirent Pisy en 1562.  Il y eut dans tout le secteur des pillages d'église et destructions de tableaux et objets religieux.
1567, un compagnie de 700 hommes dévasta l'abbaye de Moustiers.

1569, les protestants prennent Vézelay avec l'aide de Wolfrang de Bavière.  De là, il essaient de prendre Avallon, sans succès.  Pour se venger, les troupes de Wolfrang dévastèrent la région le long du Serein (en particulier Guillon et ses environs).

1596, le château d'Epoisses est pris par trahison et pillé.  Le seigneur d'Epoisses, Louis d'Ancienville fit publier une liste des objets volés, Pierre d'Avout de Vignes déclara avoir vu une femme de Vignes avec une chaîne de perles et un poinçon...

1635, Nicolas d'Avout donne le tableau de l'annonciation à l'églises de Vignes.  Nicolas d'Avout est enterré dans l'église.

1636 - La grande Peste
Il ne restait plus que 30 ménages à Guillon, les morts étaient transportés hors des villages par manque de place dans les cimetières.  On construisit de nombreuses croix dont celle en face de la mairie de Vignes, qui a été érigée par Dame Renelardon, veuve de maître Guilleminot, notaire royal.  Elle porte sur ses faces une couronne d'épines et 3 clous, 3 petites croix, une lance et 2 fouets, 1 coq perché sur une colonne.

1650, une croix est installée dans le haut de Cormarin avec l'inscription "C'est ici la croix de Sive maître clerc juré, notaire royal à Cormarin, fait le 20 juin 1650".  Elle porte sur une face le Christ et au revers la sainte Vierge portant l'enfant ainsi qu'un bénitier creusé dans un angle.  Cette croix a été sauvée du vandalisme en 1793.

1884, installation de 2 cloches dont les parrains sont respectivement Ithier d'Avout et Jehan d'Avout et les marraines Amandine et Jeanne De Perrey, la 3ème cloche date de 1888 et est parrainée par Edouard Naudot et Madeleine Corniaux.

1900, on dénombre 16 propriétaires fonciers dont les plus importants étaient Naudot, Boblin, Raverat, Riotte, Grossetête, Beurdeley, Barault et 4 grands fermiers, Théodore Boblin, Gaulat, Barault et Bécard.  Il y avait à cette époque un alambic local tenu par Nieutin et un maréchal ferrant, Naudot.  Il existait également une auberge tenue par Charles Barault et une recette buraliste tenue par Ferdinand Gueniffey.

Nous arrivons à la période actuelle, Vignes, c'est environ 80 habitants, 400 ha de terres, 550 ha de prés et 170 ha de bois.  Nous n'avons plus d'artisan mais nous avons conservé notre alambic.  De nos liens avec Moustiers, ne demeure que la forêt des 17 commune à Chatel Gérard.  La famille Davout a disparu de Vignes, de dernier représentant, le marquis Joseph Davout est décédé en 1948.

 

L'art de la distillerie selon Louis Gaulat

Vignes - Yonne Républicaine du mardi 10 janvier 2006 - Laurence Lefeuvre
Du grand-père tonnelier et de son père qui a fait chauffer l'alambic pendant 50 ans, Louis Gaulat a hérité du droit de bouillir en 1980. Très réglementée par la Direction générale des douanes et droits indirects, c'est une activité très ponctuelle mais très exigeante pour cet agriculteur. La veille, il faut commencer la chauffe : le temps nécessaire varie selon la qualité du bois fourni par le client.  Le jour J, son frère Camille vient en renfort pour donner un coup de main. 
Arômes de raisin, pomme, poire...

Les fruits ont fermenté une année avec leurs noyaux sont mélangés à quelque 70 litres d'eau et la transformation commence. "Suivant comme c'est travaillé, si les fruits ne sont pas de bonne qualité, le rendement peut être bon ou mauvais", constatent les frères Gaulat. S'il est difficile d'estimer à l'avance la quantité qui va être  produite, par contre le degré d'alcool est réglé à 52°.  Aujourd'hui de la mirabelle, demain du raisin, de la pomme ou de la poire... des arômes nuancés se dégagent des fûts de cuivre.

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La dernière mise à jour de ce site date du janvier 2013